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On the roof

by trunks

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1.
Hardfiscurry 05:15
2.
3.
Blue dot 05:27
4.
Derby 03:53
5.
6.
7.
On the roof 02:32
8.
Kniee 09:17
9.

about

Trunks - "On the roof" (Are you trunked, Il Monstro, Le Son du Maquis, Les Disques de Plomb / Harmonia Mundi Distribution)

Recorded and mixed by Peter Deimel at Black Box Studio, France, January and February 2011.
Mastered by Bob Weston at Chicago Mastering Service, March 2011.
All songs by Trunks, except Clever White Youths, by Marc Ribot.
Produced by Il Monstro & Are You Trunked?
Artwork by Stéphane Fromentin.

Trunks are Régïs Boulard, Stéphane Fromentin, Florian Marzano, Daniel Paboeuf & Laetitia Shériff.

www.facebook.com/areyoutrunked


CHRONIQUES / REVIEWS +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

MAGIC n°158 (Janvier 2012)
De l’influence des rayons du post-rock anglo-saxon sur les têtes chercheuses hexagonales… Les cinq membres de
Trunks font clairement partie de ces esprits aventureux qui n’ont rien à perdre à vouloir défier leurs plus illustres
modèles sur le terrain d’une musique savamment libre. Ce n’est donc pas un hasard si On The Roof fut enregistré dans
les locaux du studio Black Box de où travailla Steve Albini et masterisé par son confrère de Shellac, Bob Weston, car il
n’y avait qu’eux, en bons pères spirituels d’un rock anguleux et cathartique, pour apporter le relief idoine à une musique
à la fois brute, butée et d’une infinie délicatesse. L’incroyable alchimie dynamique et hypnotique à l’oeuvre dans ce
second album tient à la somme des talents qui l’ont enfanté : impressionnistes ou taillées dans la pierre, les guitares de
Florian Marzano (We Only Said) et Stéphane Fromentin offrent un écrin de choix à la voix bouleversante de Laetitia
Sheriff qui, lorsqu’elle ne chante pas dans la langue de Shakespeare, laisse le champ libre au saxophone débridé de
l’ex-Marquis de Sade Daniel Paboeuf et à la batterie virevoltante de Régïs Boulard
La réussite exemplaire de l’entreprise tient à la juste distance entre chacun des membres et à cette équation inédite où
s’additionnent des influences aussi diverses que The Ex, Shannon Wright et L’Altra. Bénéficiant de la production au
cordeau de Peter Deimel, qui a judicieusement lésiné sur les effets (de mode) pour donner à l’ensemble une coloration
mate du plus bel effet, On The Roof a de quoi réjouir autant les coeurs fragiles que les math-rockers désoeuvrés. À
l’image de ce final sublime qu’est First Train Home où tout semble progressivement s’évaporer, Trunks prend
définitivement de la hauteur par la force de ses convictions, et s’affranchit de toute tutelle par la grâce d’un inattendu
accomplissement.
Thomas Bartel 5/6

BUIT ON A WEAK SPOT
Last time I heard from French band Trunks was with their two song single for Kniee & Journey to the Line from a year
or so ago that greatly showcased two different sides to the band, a nice taste of what might lie on the horizon. In a
couple weeks the band will release their second album On the Roof, which judging from a few runs through now,
should interest those who were into what they were doing on their previous single.
Much like the aforementioned single, On the Roof jumps drastically between wild jazzy improvisation and the melodic
ambiance/tension building of post-rock. Some of the more noisier moments that involve a heavy dose of saxophone
give them a bit of similarity to their fellow French peers Cafe Flesh (who are also fantastic by the way) however less
“rock” based, and obviously Italian avant rockers Zu are good reference point here as well. On the Roof carries a hint
of solemness that creeps in every so often on tracks like “Blue Dot” and “First Train Home”, where at least on “Blue
Dot” it’s heavily carried by the wonderful voice of Laetitia Sheriff and a backing sax. For the most part however,
Trunks keep things urgent and upbeat with a specialty in remaining unpredictable from track to track. On the Roof
capitalizes nicely on a single that came loaded with potential and for those that enjoyed it there is an extended version
of “Kniee” on the record to be heard.
On the Roof will be available on the 29th of September. Keep an eye out on their website or Bandcamp for purchasing.
Enjoy!
builtonaweakspot.com/post/10473860516/trunks-on-the-roof

INCENDIARY MAG
I love the vibe on this Trunks record; it’s really playful
A cheeky, enjoyable album post rock in parts, experimental in others, but mostly an endearingly positive and upbeat
record: and even better there’s a marvellous example of Franglais on Trunks’ website which sort of sums up the
experimental, almost accidental beauty of their music. “Trunks was born with the astonish collaboration of five
musicians and likes to call itself not a group, not a band, but more an artistic collaboration. These remarquable
musicians for their development come from po-rock music or improvisation and like to meet each other on Jack
Kerouac’s road, throught his word; his haikus through their high tensed music.”
I love the vibe on this record; it’s really playful: the opener Hard Fiscury is a bit of a standard post-rock plod, but then
things take a more interesting turn. Screaming Idiots is... well, a creaming, squally shard of noise. Blue Dot starts as a
quiet moody piece aided by a whispering female vocal, but develops into a bit of a riff-led charge.
The fun inherent in this record is best shown with the middle three tracks; the frenetic, stop start, ultra-simple Derby
Master , the endearingly daft Clever White Youth Master and Who Is My Favourite, all of which sound like a mix of a
Gong or Faust track and something that a pub band would have knocked together in an afternoon. I like the metallic
soul clatter that the guitar and sax make on the last two mentioned. Kniee threatens to get anthemic with its rocky
soundscapes, relentless beat and tremulous vocals. And Train Home is a lovely ending the percussion sounds like an old
steam puffing away from the station.
All in all a surprising and pretty exhilarating listen in places.
Trunks – On The Roof
Submitted by Richard Foster on Mon, 09/19/2011 - 17:38
www.incendiarymag.com/whyarentyoulistening/trunks/trunks_–_roof

HEAVY MENTAL
Trunks est un groupe dont la musique est bourrée de toutes choses enivrantes et donc distille des sensations
chaleureuses et des sentiments ardents qui débordent en tous sens, vous accaparent, vous subjuguent. Et, en même
temps, quelle élégance, quelle finesse, quelle délicatesse et quelle justesse dans le propos…
On The Roof est le deuxième album de Trunks après un premier disque (Use Less, publié en 2007) plus éclaté,
plus tâtonnant mais presque aussi ambitieux et des plus attachants. Entretemps les cinq membres du groupe ont
perfectionné leur alchimie commune, des mécaniques sensibles, qui débouchent maintenant sur un album nettement
plus homogène, sans doute plus immédiat bien que très travaillé, encore plus personnel et des plus réussis. Dans le lineup
on retrouve Laetitia Shériff (chant et basse), Daniel Paboeuf (saxophones et qui doit en avoir un peu marre de voir
rappeler à chaque fois qu’il a participé au siècle dernier à l’aventure Marquis De Sade alors que depuis il a fait tellement
d’autres choses – Daniel Paboeuf Unity par exemple), Florian Marzano (à la guitare et que l’on retrouve également dans
We Only Said), Stéphane Fromentin (à la guitare, membre de Chien Vert et de We Only Said également) ainsi que régis
Boulard (batterie et membre de Chien Vert, encore).
Si les deux premiers titres de On The Roof sont des instrumentaux (un Hardifscurry pénétrant puis un
Screaming Idiot nerveux), Blue Dot et On The Roof donnent à entendre le chant de Laetitia Shériff, aussi fébrile que
profond, entre état de grâce murmuré et rupture haletante. Il est assez rare de réussir à transmettre autant d’émotions
dans un chant sans tomber dans le piège du velouté ou au contraire la tentation du passage en force – Laetitia Shériff
est quelque part entre ces deux positions extrêmes, du côté de la conviction. Sur Clever White Youths* c’est la voix de
Régis Boulard qui se fait entendre, pour une composition rythmiquement très influencée par The Ex mais toujours
mâtinée de lignes de saxophone tirées en longueur par Daniel Paboeuf. Lequel s’amuse au baryton lors d’un Who’s
Your Favourite ? espiègle et un peu déglingué. Kniee constitue la dernière intervention chantée de Laetitia Shériff et
l’une de plus belles réussites de l’album, en ce sens qu’il s’agit du titre donnant le plus cette impression d’inéluctabilité
un rien mélancolique qui parcours presque tout On The Roof en filigrane. Un titre qui s’éternise dans un long final
subtilement répétitif et hypnotique s’éteignant tout doucement dans un brouillard de légèreté dissonante – permettant en
outre d’apprécier le juste travail de Peter Deimel qui a enregistré l’album aux studios Black Box.
On The Roof a été en partie publié grâce à l’intervention de gentils souscripteurs. Mais des labels y sont
également allés de leurs poches – les excellents Disques De Plomb qui comme d’habitude s’occupent de l’édition en
vinyle (magnifique, évidemment, avec un insert qui se déplie pour faire un poster ) mais aussi Le Son Du Maquis ou Il
Monstro. La sortie officielle de On The Roof est prévue pour le 29 septembre.
* Clever White Youths est en fait une reprise des Rootless Cosmopolitans de Marc Ribot, extrait de l’album Requiem
For What's-His-Name (1992), excellent disque mais un peu difficile à se procurer de nos jours – une autre version
portant le titre de Clever White Youths With Attitude, plus courte et moins bonne, apparait sur l’album Yo! I Killed Your
God de Marc Ribot (2003, Tzadik), un disque cette fois-ci trouvable nettement plus facilement.
666rpm.blogspot.com
blog: Heavy Mental, le 23/09/2011

MUZZART
Réunion de cinq musiciens ayant singulièrement "roulé leur bosse", venu de Rennes et incluant entre autres
Laetitia Shériff, qui fait merveille au chant (Blue dot et ses guitares, de même que sa rythmique, impulsives), Trunks
en est à son second album avec ce fameux On the roof qui définit un territoire globalement jazz-rock tout à tour délicat,
impétueux, voire les deux dans le même élan, savamment balafré par le sax de Daniel Paboeuf.Le son est parfait (la
paire Weston/Deimel s'y colle, on ne sera donc guère étonné du résultat) et, couplé à des compos instaurées par
l'instrumental Hardfiscurry en guise d'ouverture, à la fois plombé et groovy, fait de On the roof un must de la rentrée.
On se régale autant d'un Screaming idiots incoercible, court et frontal, au chant enragé, que de Derby et son
apparente sérénité de départ qui prend ensuite des atours plus tourmentés, et le niveau des neuf titres écoutés ne faiblira
pas ni plus, parfait par la noise-jazz de Clever white youths qu'une voix masculine singulière, qui évoque..Les
Claypool, vient elle aussi mettre en valeur. Chaque titre envoûte et dépayse, use d'un panel d'ambiances larges et
adroitement fabriquées, à mi-chemin de la "normalité" et d'une spontanéité plus expérimentale.
Who's my favourite, saccadé, s'appuie sur des giclées de sax racées et torturées, puis un climat sombre et
vaporeux émane de On the roof, avant que ne se profile le long format de Kniee. Génialement uniforme dans son
enrobage, tout au moins dans un premier temps, magnifié par l'organe de Madame Shériff, ce morceau s'emporte ensuite
et impose de bien belles bourrades soniques tout en haussant le rythme. Magistral, il résume à lui seul ce que fait et crée
Trunks, et justifie, allié aux autres essais, la kyrielle d'avis favorables qui risquent de s'appliquer prochainement au
groupe.
Enfin, le subtil First train home vient mettre fin dans le calme et l'élégance, toutefois marqués par une cadence
soutenue, à ce On the roof diablement abouti, fruit d'un travail à la fois précis et habilement déstructuré par une équipée
expérimentée et qui signe là un bien beau forfait.
www.muzzart.fr/lezine/chronik/trunks-on-the-roof.html
muzzart, le 29/09/2010

POSITIVE RAGE
Si, en général, les collectifs réunissant leur lot de musiciens professionnels ne me disent rien qui vaille, il en va
bien autrement de celui-ci. Les membres venant d’univers assez variés, ont beau avoir le droit à leur bio personnelle,
c’est bien l’album d’un groupe, soudé, intense, et habité que j’ai l’impression d’écouter. Certes, on retrouve Laetitia
Sheriff ou Daniel Paboeuf (saxophoniste des mythiques Marquis de Sade), mais c’est avant tout la qualité des
compositions qui retient l’attention. Et ces dernières semblent évoluer bien loin de ce que nous pourrions imaginer sur
papier…
Dès le premier morceau, tout en ambiance, on sent que ce « on the roof » va nous mettre à terre. Le collectif
laisse bien quelques repères : un peu de The Ex ici, un peu de Can là, ou encore quelques effluves des derniers travaux
de Laetitia Sheriff. Mais Trunks nous offre surtout une musique personnelle et touchante. Une musique qui nous cause,
avec ses mots (en fait ceux des haïkus de Jack Kerouac) et ses émotions. Une musique qui a du sens, qu’elle soit assagie
ou tendue et déstabilisante. Car Trunks n’hésite pas à secouer, ni à séduire d’ailleurs. Quand la voix de Laetitia Sheriff
apparaît sur ‘Blue Dot’, le disque prend une nouvelle dimension. Superbe morceau entre délicatesse et sursauts rageurs.
Pourtant, la dame chantera rarement (légèrement plus sur la face B). Peu importe, l’excellent ‘Clever White Youths »
qui vient finir la face A, et sur lequel Régis Boulard (batterie) pose sa voix, prouve que le groupe à d’autres arguments.
Après une introduction à la The Ex, c’est un groove tordu entre Soul Coughing et Captain Beefheart qui nous fera
vibrer. Grandiose.
Ceux-là savent y faire. Ils arrivent à nous mettre des frissons tant leurs harmonies sont belles. Le moment
d’après, ils nous plaquent au sol sous un déchaînement d’énergie âpre. Enfin, avec ‘Kniee’, ils nous rappellent les
grandes heures de Can, autres magiciens inclassables, tant la basse semble être sorti d’un morceau des allemands
(attention tout de même à ne pas tomber pour plagiat). Joli trip krautrock avant de finir l’aventure sur un air post-rock
(‘First Train Home’, et son ambiance à la Tortoise).
De bout en bout ce disque me transporte, et cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti cette sensation. Un
grand moment tout simplement.
La version vinyle sort sur Les Disques de Plomb qui après deux splits réussis (Marvin / Zëro, et Binaire / Nicolas Dick)
impose son goût certain pour les belles sorties. Réussites musicales et graphiques pour ses trois premières productions.
Un label à suivre, sans aucun doute.
(LP – Les Disques de Plomb)
www.positiverage.com?p=1399
le 29/09/2011

ARBOBO
Il y a ce qu’on apprend. Et ce qui surprend.
Le rock, c’est la guitare, la batterie, du binaire couplet-refrain. Conventions ravivées par tout un courant dit
“garage”, mais conventions volées en éclat depuis longtemps. Par les marges d’abord, des bizarres comme le Velvet
underground, des groupes interlopes trop vite baptisés no wave parce qu’ils ne rentraient pas dans les cases. Dans le
coffre de la bagnole, à la limite, mais pas dans les petites cases.
Trunks. Les coffres de bagnole. Comme la découverte de dom Pérignon, qui avait oublié ses bouteilles par
erreur, un peu trop longtemps, puis découvrit que cela était bon. On ne sait pas combien de temps ils ont grandi dans
l’obscurité et les vapeurs d’essence ceux-là, mais ils n’en sont pas sortis pour jouer Mozart à la flûte à bec. On the roof,
deuxième disque du groupe, a tout pour faire grandir leur réputation.
Venus du jazz, du rock, voire de la pop, les membres de Trunks disent vouloir simplement faire de la musique ensemble.
A la manière de Laetitia Sheriff, qui y tient la basse et le micro, pas d’ambition affichée, pas de grande phrase, toujours
garder profil bas et miser sur une seule valeur sûre, le goût de faire ensemble. On aime Trunks avant même de les
entendre, parce qu’on les aime, eux, Laetitia, Régis, Daniel, Stéphane, l’excellent Florian Marzano qui les a rejoint
depuis 2008.
On se laisse tabasser par le saxophone de Daniel Paboeuf et on en redemande. Sans lui, on entendrait du
superbe Laetitia Sheriff ou du remarquable We only said, formations de ses camarades. Avec lui, Trunks bascule dans
autre chose de plus indéterminé, capable d’aller du calme au dérangeant mais en jouant les bordures.
Même la voix de Laetitia rugit différemment. Le plus souvent absente, elle prend des accents punks qu’on
n’osait fantasmer (Who’s my favorite). Rhaaa, quand Blue dot s’emballe et qu’elle racle, fumasse, que pour une fois “on
s’en fout”, façon pan dans la gueule, c’est donc ça que Trunks leur fait, chacun y étend son territoire, élargit sa palette.
Et ce saxo lancé sur nous comme un bolide meurtrier, Screaming idiots nous le fait bien sentir que le cocktail maison
n’est pas pour les estomacs fragiles. On a déjà usé de la comparaison avec Gallon drunk et Big sexy noise, la seule qui
nous vienne et revienne, mais Clever white youth, reprise de Marc Ribot, ajoute du rap et on a définitivement quitté les
territoires connus. T’es paumé, hein, coco, avoue, regardez-moi cette mine réjouie, mais c’est que t’aime ça on dirait !
On passe par tous les états, subjugués par le psyché krautrock d’ouverture, caressés par les mélodies, chauffé à bloc par
les guitares les plus rock… En neuf titres Trunks varie les registres, les durées, les ambiances et les influences, ayant
pour seule ligne de ne pas repasser deux fois au même endroit. On s’était régalé en concert, de Trunks comme des
projets qui l’entourent. On s’était réjoui à chaque disque. On n’avait plus besoin de rien, on n’en réclamait plus. On the
roof en remet une couche et on embarque, le cul tapant au fond du coffre et agrippé comme on peut, foncez, foncez,
fonceeeeeeeeeeeeeez !
A travers les vapeurs de gasoil on respire un vent d’une rare liberté.
on the roof est paru le 29 septembre (Le Son du Maquis / Les Disques de Plomb / Il Monstro)
www.arbobo.fr/trunks-on-the-roof/
02 10 2011

SHOOT ME AGAIN
Constitué de musiciens venus d'horizons différents, TRUNKS se soude depuis 2006 et sort avec On The Roof
son deuxième album pour créer un univers Jazz et Rock. Le groupe recherche une limpidité transcendante et
émotionnelle à travers sa musique. De fait, l'étiquette Jazz vaut, mais n'est nullement pompeuse et On The Roof se veut
accessible et entêtant.
Pour preuve cette ouverture, sur la première plage de l'album, instrumental qui invite avec aisance l'auditeur
dans l'univers de TRUNKS. Le projet récolte des accents de Krautrock, bien aidé par le saxophone, mais aussi une
rugosité emprunté à la Noise. D'ailleurs quand TRUNKS se fait frontal et frondeur, c'est à THE EX que l'on pense.
Nullement dénué de sensibilité, la voix de Laetitia Sheriff vient contrebalancer l'âpreté du reste du groupe.
Capable donc de délicatesse et de rage, TRUNKS pond un disque surprenant, très peu balisé qui laisse entrevoir le
plaisir de jouer de ses musiciens. Un plaisir qui se veut communicatif à l'auditeur, qui n'est donc pas au bout de ses
surprises.
Si TRUNKS n'a pas cherché à délimiter sa musique, on constate tout au long du disque qu'il conserve une
cohérence harmonieuse à travers ses divers pendants. Preuve de la solidité du projet et de l'adhésion entre ses membres.
Parce que la liberté que se donne TRUNKS n'est guidée par aucune intention d'être ou de devenir, On The Roof n'est
que de bonnes surprises. Envoûtant et plein de promesses, TRUNKS a choisi de confier son matériel à Peter Deimel et
Bob Weston pour accoucher de ce deuxième opus. Un son par conséquent à la hauteur des qualités du projet.
www.shootmeagain.com/chroniques/2516_trunks_ontheroof
05/10/2010

PERTE ET FRACAS
J'aime quand la pochette reflète parfaitement les sensations que la musique procure. Elle vous éblouit, elle
agresse, elle vous chauffe la couenne, elle vous fait croire à des mirages que vous n'entendez pas, elle cache bien des
mystères qui ne s'expliquent pas, qui ne doivent d'ailleurs pas se dévoiler, un envers du décors qui est rarement ce que
l'imagination croyait tout en la sollicitant continuellement, un reflet qui se nourrit uniquement de ce que vous vous
voulez bien lui donner à représenter.
Derrière cette lumière vive se dresse Trunks, groupe rennais qui se veut être également un collectif. Mais
excepté Régis Gautier (Moller-Plesset) remplacé par Florian Marzano (We Only Said), le collectif ne s'ouvre pas et reste
identique à l'album Useless en 2007. Un groupe qui n'est pas leur préoccupation principale, qui a appris à se connaître, à
se sentir et qui file la parfaite osmose sur On The Roof. Le fruit de rencontres, se croiser, s'apprécier, l'habitude pour
certains de jouer ensemble dans d'autres projets.
Mais Trunks ne se résume pas à l'addition d'univers musicaux variés. Un groupe à part entière. On peut donc
citer la présence de Laetitia Shériff, Daniel Paboeuf, Régis Boulard et Stéphane Fromentin, tout oublier et se laisser
emmener par cette musique unique. Se laisser balader au gré de leur humeur qui fait que chaque morceau possède sa
propre petite musique interne, une illusion qui en chasse une autre. C'est tantôt âpre, tantôt habitée, c'est coulant sans le
noeud pour vous étouffer, ça hachure, ça hypnotise comme le long final de Kniee, et bien que présentement, querelles et
massacres sont notre pâture quotidienne, on a tôt fin d'oublier le pourquoi du comment.
La voix de Laetitia Sheriff vous rend prisonnier comme sur le majestueux Blue Dot ou mettre autant de gravité,
de douceur, d'authenticité à la fois dans des cordes vocales, avec un court accès de rage, est une expérience sonore dont
on ne peut humainement se lasser. Un mystère de plus. Les sonorités du saxophone vous enveloppent, apportent son lot
de suavité, tout en mettant un peu de piment quand la mélancolie devient trop forte, se laisser balancer par le groove
entêtant du génial Hardifscurry, passer du feutré à l'énervé sans lever le petit doigt, avec toujours cette grâce et cette
facilité déconcertante.
J'en reviens toujours à ces maudits Bästard ou le Zëro de maintenant, à cette musicalité évidente, tout en
décontraction apparente et à la tension sous-jacente et inversement, cette façon de construire et s'amuser avec les codes
musicaux que ces grands praticiens connaissent par coeur, maîtrisent sur le bout de longues années d'expériences en tous
genres mais avec ce supplément d'âme qui font à l'arrivée les grands albums.
On The Roof et bien au-delà.
SKX (06/10/2011)
www.perteetfracas.org/zine/kros2011/kros_t/trunks_on_the_roof.htm

BRUSHVOX
“Hardfiscurry” is one of the most glowing and exciting record opener track I heard lately. It has an excellent and
tensioned groove and something quite hypnotic which keeps you nailed for everything what’s coming up next.
“Screaming Idiots” kicks out as a punk rock anthem, but the screaming saxophone reminds me of Morphine and shift
the mood from Crass to Last Exit. Trunks is one of the best bands I had the pleasure to listen recently, they are alive and
do not fit in into the trendy patterns. And each song is a different path into another universe.
As they say, they are not actually a band in the classic sense, but more a creative collective building music and
gathering around the poetry of Jack Kerouac.
Laetitia Shériff – bass, guitar, and voice, Daniel Paboeuf – saxophone, Stéphane Fromentin and Florian
Marzano – guitars and Régis Boulard – drums, delivered nine songs which incorporates from pop-rock themes to mind
blowing jazz improvisations and from punk rock to psychedelic rock different ingredients and elements. Different
moods, different grooves, but Trunks managed to tie them all together and “On The Roof” becomes a fascinating
journey. Discover every hidden treasure for yourself.
brushvox.com/2011/10/trunks-on-the-roof-2011/

NEW NOISE / NEXTCLUES
Trunks aurait pu me faciliter la tâche en intitulant son nouvel album Catch 22, au lieu de On The Roof. Je sens qu’il va
falloir que je m’explique. La grande force de ce second album constitue en même temps sa faiblesse principale. Alors
que les cinq musiciens de ce collectif rennais ont des CV de deux pages et qu’indéniablement, en plus d’avoir roulé
leur bosse et foulé un nombre incalculable de planches, ils manient leurs instruments ou font vibrer leurs cordes
vocales avec facilité, jamais ils ne s’étalent de trop ou font dans le démonstratif. Au contraire, sur On The Roof, tout le
monde cède poliment sa place, partage la couverture, laisse respirer les compos, et le fait que personne ne joue la star –
et pourquoi pas placer un chorus, à tour de rôle, comme dans le jazz, aussi ? – est franchement appréciable. Ça donne
au disque un sentiment d’humilité (pour une fois) pas forcée. De timidité et d’introversion aussi. Et c’est là qu’arrive ce
qui pour moi est le petit problème du disque : je voudrais que tous, simultanément, en fassent plus, qu’ils se laissent
emporter, que chacun tire la couverture vers soi le plus fort possible. Qu’ils se fassent des croche-pattes entre eux
jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une seule personne sur ce toit. En somme, j’aurais aimé qu’On The Roof soit beaucoup
plus fou et violent, que les longues parties instrumentales comme Kniee - je crois que t’as comme une excroissance à
l’articulation du genou - partent réellement en vrille et que la bave coule à flots du bec du saxo. J’aurais aussi aimé que
tous les tempos – tant pis - soient plus relevés aussi sur ce disque – un coup de pitch et on n’y verra que du feu -, que
l’on ne ressente pas une certaine retenue et un excès d’application même dans les passages qui sont destinés à rentrer
dedans, mais il paraîtrait, malgré la tendance actuelle au formatage, que les disques à la carte non pas encore été
inventés. Je vais alors me contenter de ce qu’on me glisse dans les oreilles, c’est-à-dire d’un album exceptionnellement
bon, qui laisse transpirer une classe phénoménale et qui tourne autour de ce paradoxe qui en fin de compte ne fait que
le rendre encore plus attachant.
Parce que des choses, même si j’ai évoqué une possible retenue, il s’en passe aux quatre coins de On The Roof.
Essentiellement instrumental, l’album ne s’embarrasse pas de se concentrer sur un genre en particulier, de faire tour à
tour plaisir aux amateurs de post-rock distingué, d’avant-rock halluciné, de rétro-noise, de kraut-rock non-germanique
ou de jazz-sans-frime. Trunks va où bon lui semble, quand bon lui semble, étire des parties rêveuses ou contracte des
passages plus tendus – l’excellent Screaming Idiots, concis comme il faut -, et fait passer les passages rythmiquement
plus complexes avec simplicité tout en tirant profit des parties qui se comptent plus facilement. Il n’oublie pas non plus
d’être dissonant, déglingué et drôle comme sur Who’s My Favourite - well, guess who that could be? – ou la reprise de
Marc Ribot, Clever White Youths, dont je ne connais pas l’original. Ou bien encore tendre et émouvant comme sur le
magnifique On The Roof (si je n’avais pas su que le saxophoniste, Daniel Paboeuf, il y a deux siècles, avait joué avec
Marquis de Sade, je me serais demandé pourquoi ses légers coups de trompe me faisaient tant penser à Silent World).
Ne reste plus qu’un cas à régler, celui du vilain petit canard : Blue Dot. L’anomalie de cet album, ou le slow variétoche
qui casse la première face du lp. Je pense que c’est avant tout le chant de Laetitia Sheriff qui me refroidit – au point où
j’ai la sale impression d’avoir remis par mégarde le dernier Héliogabale – sur ce morceau un peu trop lancinant. Mais
c’est vite oublié, car plus loin, les autres interventions vocales de Laetitia Sheriff font mouche sur ma petite personne.
Comme d’ailleurs toutes les autres voix masculines de l’album, et puis le reste, le travail de l’ombre des deux guitares,
le groove permanant, le saxo en retrait, et cette batterie qui pourra rappeler celle de Doug Scharin dans les meilleurs
moments de June Of 44 – c’est-à-dire tout de Engine Takes To The Water jusqu’à Four Great Points. Trunks a eu bien
fait de casser la tirelire – ou alors ils ont eu des subventions ? – et d’aller enregistrer ces neuf titres au Black Box
Studio avec Peter Deimel, où les ricanements de Iain Burgess doivent désormais hanter les lieux.
Dans le coffre de Trunks on retrouve des membres de We Only Said, de Chien Vert et l’intégralité de Laetitia Sheriff.
Pour ce qui est du label, Les Disques de Plomb, le parcours sans faute continue après les splits de la série Rosemary
K’s Diaries et le double 10 pouces de l’Enfance Rouge. Pour ne rien gâcher, c’est une fois de plus en vinyle, avec une
pochette qui a de la gueule, et à l’intérieur de celle-ci un insert en forme de poster plié en 4 (exactement comme dans
les deux albums de June of 44 dont j’ai parlé plus haut) et un code pour avoir accès aux mp3’s. Si j’avais pas peur des
phrases définitives, celles qui servent aux promoteurs pour les pubs de magazines, je dirais que Trunks vient de sortir
un des albums les plus incontournables de cette rentrée. Et si vous n’avez jamais entendu le premier, Use Less, qui était
construit autour de haïkus de Kerouac, il vaut lui aussi largement le détour.
(8.5/10)
{Bil}
www.nextclues.com/index.php?

PLAYGROUND MISNOMER
The backstory of the band Trunks is apparently that they are French, have a considerable knack for Jack Kerouac’s On
the Road (if you’re not familiar, you may have seen it in a car ad or seen some enlightened individual pretending to read
it – just make sure he didn’t see you see him do it, though!) and are apparently musical pragmatists, applying certain
methods and philosophical positions into their musical practice. Figuring out how they can be safely categorized or just
where they sit in the grand scheme of things is an intimidating prospect; to say this is Stereolab-meets-Wire-meets-Canmeets-
Peter Brötzmann is rude enough considering those bands have already met somewhere in their histories.
Trunks is tangled in that web somewhere, but obviously needs an introduction, even if they weren’t shattering what I
assume is an actual generalization made about French music and maybe even the people. This is, to explain, a
stereotype that after maybe too many listens to Phoenix, AIR, and Serge Gainsbourg, or a decade of “freedom fries”
you’d let the idea get to your head that they were naturally gentle while also very funky (Daft Punk, I almost forgot).
Common decency says it’s not the case and On The Roof, Trunks’ second album is accordingly a common sense album.
Logic in practice says that there’s a better way to get a sparse, metallic, musically acerbic sound than to approach Steve
Albini, and they got the next best thing by getting Bob Weston (bassist of Shellac) to master the album. He seems to
have handled it well, leaving the sharp, abrasive guitar and equally muscular bass alone. Trunks have a tight mix and
are familiar with the free jazz-influenced noise-rock they’ve showcased here. This makes up the meat of the tracks and
proves to a be a solid base to work off of. “Blue Dot” and “Who’s My Favourite?” play with more jazzy musical
sounds, slowly building off repetitive shouts, guitar loops, and pounding drums. “Screaming Idiots” is a one-off shock
treatment, but it’s fun to say the least (certainly not dull).
In the course of the album, Trunks succeeds in applying their directions and ideals in order to create tracks that are
lengthy, short, abrasive, and/or calm, but never pretentious. Having lived the last five years around dilettantes,
designers, and self-proclaimed visionaries(artists even!) – it’s an essential part of Modern America, I figure- it’s
refreshing to see artists with cohesive and tried ideals coming out of a place that is apparently worshiped by the vainest
of the vain of those aforementioned individuals. Intolerable Holly Golightly’s aside, I appreciate good workmanship
and, better yet, thoughtful execution. A Marc Ribot-cover, here with “Clever White Youth”, is welcome anywhere and
here it works perfectly, allowing Trunks to shout over less abrasive song structures.
The band attempts this same chemistry elsewhere on the record, having a pretty good start at taking sounds used usually
for attack and reassembling them into something amiable at the very least. By the end of On The Roof things have
calmed down considerably and “First Train Home” soothingly plays out the same album that began with a trance of
kicking and moaning on “Hardifscurry”. That’s quite a lot of opportunity for dissonance in between, but the band
balances the two with extraordinary ease. “Derby”, for example, is like Tortoise circa 1997 (yes, it’s that good), with
something a little more, a little extra kick to best describe it. The same can be said for the title track and “Kniee”, which
both offer a lot of promise and satisfaction in their execution. More importantly though, the simple musicianship and
musical crossroads attempted on On The Roof is enough to endorse anything Trunks is leading, which is simply too
optimistic an idea in music today to be ignored.
8.4/10
www.playgroundmisnomer.com/2011/11/03/album-review-trunks-on-the-roof-mp3/

RIPPLE MUSIC
It had been a long, arduous flight back home from France. I nearly jumped for joy when the pilot informed us that the
plane had begun its final descent into JFK International Airport. Thankfully I was sitting in a window seat where
nothing stopped me from taking in the landscape rolling rapidly by below me. The sight of all of those buildings and
bustling traffic was the perfect remedy to the endless blue ocean I had been observing for the last several hours. I had
almost adjusted to the busy cityscape when all of a sudden one massive rooftop demanded my full attention.
This was no regular rooftop. The roof in effect was a massive billboard that a person would only be able to see from an
airplane. That was interesting in itself, but what most captured my attention was the vague advertisement on display.
The roof was painted to resemble the French flag. In the middle of the flag was the word Trunks, all caps, with ‘On The
Roof’ painted directly below it. That was all. There was nothing else!?! What in the world was this advertising? My
mind immediately went to work reviewing the evidence and coming up with possible answers to this rooftop riddle.
Having spent the past two weeks in France, I felt I should have some inkling as to what this mysterious sign indicated.
I’d immersed myself in every aspect of French culture that I could during my stay. Too bad I apparently lack the
necessary mental faculties to quickly siphon through my memories for relevant clues. With my memories leading to a
dead end I decided to simply brainstorm a reasonable explanation. What could Trunks be?
Well, the rooftop was an advertisement. What would someone want to advertise related to the word Trunks? A car? I
don’t believe Renault or Peugeot Citroen were ready to make any significant product introductions in New York. Also,
what would a car be doing ‘On The Roof’? Didn’t add up. Wait! Paris is known for its fashion. Maybe Dior or Jean
Paul Gaultier was preparing to introduce a new line of swim apparel in the city. But why introduce swimwear during
the late Fall, early Winter? They certainly wouldn’t model swimsuits ‘On The Roof’ exposed to the elements on a cold
blustery day.
Perhaps the advertisement was for a new French rooftop restaurant? No, I was confident there was no new chef named
Trunks, and if it was for a restaurant there was no reason to advertise to airline passengers. After all, they would likely
be leaving the city before they had the opportunity to eat there. My last guess was admittedly a bit left of center. As
everyone knows, there are plenty of museums in New York. It might be an advertisement for a new exhibit of exotic
Trunks from trees deep inside the Forest of Tronçais. Yeah, you’re right. That’s just silly.
I disembarked from the plane and collected my luggage from the carousel. A taxi took me home. When I got there
what did I do first? Did I unpack? Absolutely not! I turned on the computer and Google searched Trunks coupled with
‘On The Roof’. Lo and behold. The answer to the mystery was far more interesting than anything I dreamed up.
Trunks was a band!
That’s right waveriders. Trunks is a French band from the city of Rennes. I recently discovered their great new album
On The Roof, and I think everyone deserves to know about this sonic smorgasbord. The group is five members strong.
Régis Boulard plays the drums, Stéphane Fromentin and Florian Marzano both play guitar, Daniel Paboeuf adds all
kinds of flavor on saxophone, and last but not least Laetitia Shériff handles bass, guitar, and vocals when called upon.
Based on their instrumental makeup can you guess what they sound like?
If you said…you know what, no matter what answer you came up with it would only hint at the full auditory experience
on offer here. The music is jazzy. The music is funky. It’s artsy. Sometimes it rocks out. Other times it’s delicate.
Throw in some seriously freaked-out passages and the portrait is as complete as I can make it using words alone. Quick
side note; I absolutely love the fact that the members of Trunks don’t consider themselves a band, but ‘more an artistic
collaboration’. Each musician clearly brings their own approach to the table, and the resulting musical mish-mash is
delightful!
On The Roof is composed of nine songs. Nine fantastic songs! In an effort to further clarify Trunks’ sound I’m going
to delve into a few of them and explain what groups I’m reminded of while listening. The second song on the album
“Screaming Idiots” is fast, noisy, and slightly repetitive (in a good way). It always brings to mind Les Claypool’s
Fearless Flying Frog Brigade. “Clever White Youth” is a playful romp heavily influenced by New Orleans style jazz
and funk. This song could easily be on the next Galactic album. “Who’s My Favorite” can be split into two halves.
During the first half the whole band works in unison to stomp out a powerful line of descending notes with the
saxophone occasionally going off on a tangent. Everything changes half way through however when the song tempo
picks up substantially, vocals kick in, and the band channels their inner Gang Of Four. Standout track “Blue Dot”
regularly draws favorable comparisons in my mind to early King Crimson. But what about the other tracks I can’t quite
pigeonhole?
Album opener “Harfiscury” is a mid-tempo groove machine with a wonderfully strong Middle-Eastern vibe. “Derby”
starts peacefully and over its running time gradually builds and crescendos to an immensely satisfying conclusion. Title
track “On The Roof” feels somewhat otherworldly thanks mainly to Ms. Sheriff’s haunting vocals and interesting bass
lines. If by any chance you’ve had a tough day take a listen to closing track “First Train Home” and let your worries
melt away behind the easygoing melody lines played by the guitars and the dulcet tones of the saxophone. Peace will
be with you.
Waveriders, On The Roof is one terrific listening experience! To those of you looking for albums that take the listener
on a wild, unpredictable ride I say listen up. There is a new vacation destination accessible through your music player
of choice. Trunks will serve as your travel agent, hotel manager, and tour guide. Pick up On The Roof today.
Experiences like this one are too good to pass up!
ripplemusic.blogspot.com/2011/11/trunks-on-roof.html

AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN AND AGAIN

credits

released September 29, 2011

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trunks Rennes, France

Pretty noise-rock and haïkus from Rennes, France.
Trunks are Régïs Boulard, Stéphane Fromentin, Florian Marzano, Daniel Paboeuf & Laetitia Shériff.

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